Au Québec, pas moins de 38 % des revenus imposés sont réinvestis dans le ministère de la Santé et des Services sociaux. Pour donner une idée de ce que cela représente, un ménage qui touche le revenu annuel médian de 60 000 $ donne environ 3 000 $ au système de santé chaque année.
Dans la mesure où le Québec fait du domaine de la santé l'une de ses priorités, il apparaît compréhensible que la part des contribuables soit élevée. Le défi, c’est que les dépenses en santé augmentent déjà plus rapidement que l’inflation et que cette croissance risque de s’accélérer au cours de la prochaine décennie, notamment en raison du vieillissement de la population. Que peuvent faire les technologies numériques disponibles pour relever les défis auxquels sera confronté le système de santé québécois dans les années à venir?
Évolution des dépenses en santé et services sociaux
au Québec depuis 2013-2014 (en G$)
Source : Plan économique du Québec - Santé - Mars 2018
Le groupe démographique des 65 ans et plus s’apprête à accueillir la génération des baby-boomers au grand complet, c’est-à-dire les personnes nées entre 1946 et 1965, qui représentent actuellement 27 % de la population du Québec. Cela signifie qu’en 2030, il est très probable qu’un Québécois sur quatre aura plus de 65 ans. Or, selon l’Institut canadien d’information sur la santé, les personnes de 65 ans et plus sont à l’origine de près de la moitié (46 %) des dépenses en santé, alors qu’elles ne représentent actuellement que 16 % de la population.
À la lumière de ces données, il apparaît de plus en plus urgent de trouver des moyens d’optimiser l’utilisation des ressources humaines et financières du secteur de la santé. Comment outiller nos institutions pour les préparer à relever ce défi majeur et garantir un accès à des soins de qualité, tout en respectant les budgets disponibles?
Portrait démographique du Québec par génération
Source : Solidarité et équité intergénérationnelles, Fiche 2 : Les générations qui composent le Québec, 2016
Une des façons dont les technologies peuvent contribuer à réduire les coûts opérationnels en santé, c’est en automatisant et en numérisant de nombreux processus qui sont actuellement effectués de façon manuelle. Considérant que la masse salariale représente en moyenne 60 % des dépenses des hôpitaux au Canada, il apparaît en effet souhaitable de réduire au maximum la quantité de tâches administratives manuelles qui incombent à chaque intervenant pour que ces derniers puissent se consacrer davantage aux patients.
Parmi les technologies en santé numérique qui ont gagné en popularité au cours de la dernière décennie, la prise de rendez-vous en ligne est probablement l’une des plus connues. En effet, chaque rendez-vous pris de façon autonome par le patient libère du temps au personnel administratif responsable de traiter les appels téléphoniques. Le personnel administratif est ainsi plus disponible pour accueillir les patients lors de leur arrivée à la clinique et soutenir le personnel médical.
Étude de cas produite en collaboration avec une clinique médicale du Québec L’équivalent de 7 000 heures par mois a été gagné par le personnel, dans la mesure où 2 600 rendez-vous sont pris en ligne par mois. De plus, certains médecins ont vu leur nombre de rendez-vous manqués diminuer de moitié. |
Pour réduire les coûts opérationnels et faire gagner du temps au personnel médical, de plus en plus d’hôpitaux au Canada et en Europe choisissent de numériser et de centraliser tous les horaires de médecins de leurs services médicaux.
Grâce à des données primaires (données provenant d’établissements de santé qui utilisent les solutions de PetalMD) et secondaires (données provenant de rapports externes d’Inforoute Santé Canada, de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et de Statistiques Canada), nous pouvons par exemple déterminer qu’un hôpital de 1 400 médecins et médecins résidents répartis dans 93 groupes horaires peut faire gagner près de 90 000 heures de travail par année à son personnel en numérisant la gestion de ses horaires. Ce nombre inclut 9 500 heures gagnées par les médecins, qui ont ainsi plus de temps pour les patients.
Pour limiter l’hémorragie des dépenses en santé et relever les défis liés au vieillissement de la population du Québec, il est pertinent de faire appel aux entreprises technologiques d’ici qui, depuis des années, développent une expertise unique avec le système de santé québécois en collaborant avec ses médecins et ses gestionnaires.
Afin de découvrir comment le savoir-faire technologique de PetalMD peut décharger les différents intervenants des nombreuses tâches administratives qui les empêchent de consacrer un maximum de temps aux patients, n’hésitez pas à consulter nos études de cas.